La solitude...

C'était une belle soirée étoilée. Pas un souffle ne venait déranger le repose du château qui pourtant s'affolait de plus en plus sans le faire voir. De moins en moins de personnes s'accordaient confiance mais cela était compréhensible vu les nombreux meurtres perpétuer au sein de Poudlard.
Poudlard...Autrefois une grande et majestueuse école de sorcellerie avec ses élèves et ses professeurs aujourd'hui transformé en sorte de camp de réfugiés infiltré de toute part par les enfants de moldus...

Ashelya se trouvait seule dans le couloir, personne n'osait s'aventurer de peur de se voir attaquer mais Ashelya, elle, s'en fichait un peu. Après tout, à part Alexandre, à qui manquerait-elle ? C'était d'ailleurs la seule personne qui lui donnait encore la force de rester sur terre. Sans son petit frère mort depuis déjà un an et sa mère depuis 7 longues années, Ashelya se sentait bien seule d'autant plus que son père, moldu, voulais à tout prix la tuer...

Ashelya monta lentement les nombreuses marches menant à la Tour Nord, elle n'allais pas se fatiguée, elle avait tout son temps. Elle pourrais même y passer plusieurs jours que ça ne changerais rien. Arrivée en haut, elle sortie sa baguette de sa poche pour faire apparaître un fauteuil où elle pourrais s'asseoir et contemplée le ciel étoilé qu'elle aimait tant. C'était pour elle son seul réconfort.

Poussant un long soupir une fois assise, elle leva les yeux vers le ciel où elle cru voir le patronus de sa mère gambadant parmi les étoiles, ce même patronus, qui, à chaque fois qu'il apparaissait rendait fou de joie Heaven. Evidemment, tout ceci n'était qu'une pure illusion puisque sa mère ne pouvais plus faire apparaître de patronus et encore moins dans les étoiles.

Cela faisait maintenant quelques heures que la jeune Gryffondor se trouvait là et s'était assoupie contre l'accoudoir du fauteuil. Elle était tellement endormie qu'elle ne remarqua même pas les pas précipités qui arrivait dans sa direction...

C’était une soirée bien agréable, loin des habituelles reproches que l’on pouvait lui faire. Normal, il avait trouvé un couloir orné de mur vierge, pas le moindre tableau pour rouspéter qu’un sommeil sans songe venait d’être interrompu. Pas le moindre élève passant en trombe tout en lui jetant un regard provocateur ou septique. Non, ce couloir était calme. Un bruit, cette simple chose lui suffit pour se mettre en alerte, le calme lui allait si bien. Il suivit le son des pas, un couloirs adjacent sans doute, après tout, ce couloir était un véritable labyrinthe. Il ne tarda pas à voir … Ashelya ? Finalement tout allait toujours très bien. Il la suivit discrètement, après tout il allait lui faire une petite surprise. Il la laissa donc monter l’escalier qui menait à la tour, il la rejoindrait dans quelques instant, rester en arrière pouvait toujours avoir un avantage, même si l’on ne le découvrait qu’à la fin, mieux valait être prévoyant.
Et voilà, elle avait pris une avance suffisante à présent. Alexandre entreprit donc de monter les marches, une à une, c’était la discrétion assurée. D’un pas léger il atteignait le palier, mais là, un fauteuil lui interdisait le passage, quelques instant plus tôt et ce morceau de bois et de plume lui aurait atterrit sur la tête. La patience était un art bien utile parfois. D’un coup de baguette, le trône et sa reine changèrent de place, se collant à une des parois entourant le balcon. Le Serpentard fit alors un sourire ravi à sa bien aimée. D’un nouveau coup de baguette, des bougies apparurent, venant de la salle du dessous, et elles s’allumèrent.

-Bonjour vous.

Ashelya, toujours plongée dans son sommeil s'aperçut qu'elle avait changer de place seulement par le léger bruit provoquer par le fauteuil contre le sol qui l'avait réveiller en sursaut. Elle sortie instinctivement sa baguette de sa poche et la pointa sur l'intrus qui avait osez la changer de place elle et son fauteuil. A peine avait-elle relever la tête pour lui faire face qu'elle entendit une voix particulièrement familière. La seule qu'elle aimait dans ce château. Celle d'Alexandre.
Elle le regarda avec un grand sourire tout en rangeant sa baguette et lui sautant au coup pour l'embrasser. Quand elle lui parla, elle le regarda droit dans les yeux.

-Coucou toi ! Alors, qu'est-ce que tu fait par là ? Je ne pensait pas que tu me trouverais. En fait, j'était surtout venue ici pour me trouver seule mais si tu est là c'est aussi bien !

Ashelya emmena Alexandre à s'asseoir sur le fauteuil puis elle s'asseya elle même sur ses genoux.

-Tu ne devais pas voir tes amis ce soir ? Il ne t'ont quand même pas laisser tombé à la dernière minute, hein ?

L’air était frai, les étoilent brillaient au dessus de leurs têtes, c’était une ambiance plutôt romantique, mais il n’en fallait pas trop pour Alexandre. Ashelya lui proposa son siège et il accepta aussitôt, puis elle s’installa sur ces genoux. Il se sentait toujours bien avec elle, même si il était de mauvaise humeur, elle parvenait à la calmer. Ce soir là il se sentait bien, il n’y avait aucun problème en prévision, et le fait qu’il ait rejoint sa bien aimé rendait les choses encore meilleures. Celle-ci était assise le plus confortablement qu’elle pouvait sur ces genoux et lui prenait plaisir à la sentir près d’elle. Son parfum était si délicieux. Mais tant de rêveries ne répondaient pas à la question que cette Gryffondor lui avait posée.

-Non non, t’inquiète pas ils ne m’ont pas oublié, c’est demain qu’on doit se voir. Et puis de toute façons je suis trop de bonne humeur pour aller les voir, encore une fois ils m’auraient agacé, j’en ai un peu marre qu’ils me reprochent tout le temps d’être avec toi, je ne vois pas quel est le problème moi, puisque je t’aime.

Un magnifique sourire d’ange apparu alors sur son visage, ses yeux reflétaient les nombreuses étoiles que le ciel pouvait compter. Une fois encore il mentait, il n’avait que cela à faire de toute façon, c’était sa meilleure protection, pour lui, mais aussi pour elle. Depuis qu’il la connaissait il pensait à elle avant de penser à lui-même, elle comptait tellement pour lui qu’il craignait qu’il ne lui arrive le moindre mal. Il pris alors la main de sa compagne dans la sienne, elle était chaude, c’était plus qu’agréable, ce simple geste était enivrant pour le garçons.

-Je t’aime

Il n’avait rien d’autre à dire, cela lui suffisait. Il était si convaincant qu’aucun doute ne pouvait être émit. Après tout il n’avait pas de raison de mentir à ce sujet, c’était la simple vérité.